C’est une sombre période dans l’histoire d’Israël : la reine Athalie, qui veut le pouvoir, extermine “toute la descendance royale de la maison de Juda” (2 Chroniques 22. 10). Mais le jeune héritier du trône (Joas) échappe, à l’âge d’un an, à ce massacre, grâce au sacrificateur Jehoïada et à sa femme. Ils l’élèvent et le nourrissent spirituellement. À sept ans, il hérite finalement du trône !

Sous la tutelle et l’enseignement de Jehoïada, le sacrificateur, Joas commence la restauration du temple (2 Chroniques 24. 4-14). Mais nous lisons : “Joas fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, tous les jours de Jehoïada, le sacrificateur” (verset du jour). Cela sous-entend qu’après la mort de son conseiller spirituel (v. 15-16), Joas s’est laissé influencer de façon désastreuse par d’autres conseillers : les chefs de Juda l’ont entraîné dans l’idolâtrie, comme on le voit dans la suite (v. 17-18).

Et nous, qui écoutons-nous ? C’est une bénédiction de trouver des conseillers spirituels dans nos vies, et beaucoup d’entre nous pensent à des personnes qui les ont particulièrement aidés. Cependant, il y a un jour où il faut vivre une vie de foi personnelle, et non par procuration à travers quelqu’un d’autre. Joas a vécu dans les voies de Dieu sous les conseils de Jehoïada, et dans le mal sous le conseil des chefs de Juda. Mais quelles étaient ses convictions, exactement ?

On ne peut pas marcher avec la foi des autres. Vient un jour où les épreuves révèlent la fragilité de la foi si elle n’est pas réellement une décision personnelle, prise seul à seul avec le Seigneur. Suivre de bons conseils peut être une excellente chose pour un temps, surtout si on est jeune, mais cela nous laisse sous l’influence d’une personne humaine.

C’est sous l’influence directe de l’Esprit que nous devons nous placer, et alors notre foi, dans cette relation personnelle et vivante avec Dieu, grandira, se fortifiera, et finalement, glorifiera Dieu.