“Les paroles de l’Éternel sont des paroles pures” (Psaume 12. 7). Et comment sont les nôtres ? Communiquent-elles “la grâce” à ceux qui les entendent ? Ou sont-elles “inconvenantes” ? Comme David, demandons à notre Dieu : “Mets, ô Éternel ! une garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres” (Psaume 141. 3).

Demandons-lui de nous aider pour que nos paroles manifestent “l’amour, la joie, la paix”. Ces caractères ne peuvent que venir de la présence du Saint Esprit en nous, si nous le laissons agir. Les paroles du chrétien, à l’égard de ses contemporains, devraient aussi être caractérisées par “la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi”.

Pensons par exemple à la “bienveillance” : c’est devenu un terme très à la mode, et même galvaudé aujourd’hui. Étymologiquement, il veut dire vouloir le bien de quelqu’un. Quel beau témoignage sera rendu en passant du temps, de l’énergie à travailler concrètement au bien d’autrui, gratuitement, sans contrepartie, avec le sourire !

De même, la “fidélité” parlera de Christ autour de nous ; qui n’a jamais pesté contre des fausses promesses jamais tenues ? Eh bien, le chrétien ne se débarrasse de personne par des promesses qu’il n’a pas l’intention de tenir ; il fait réellement ce qu’il a promis.

Si ces caractères imprègnent nos paroles et notre comportement, alors nous serons vraiment les représentants de Christ sur la terre !