Ce que dit l’homme trahit le fond de son cœur : auto-valorisation, propre volonté, tout dit son orgueil et sa rébellion native. Ceux mêmes qui défendent leur liberté de parole et d’action sont les premiers, peut-être, à les refuser aux autres ! Ceux qui professent le nom de Dieu ne sont quelquefois pas un modèle d’humilité.

Le croyant souffre dans ce triste tableau : “L’homme pieux n’est plus… les fidèles ont disparu”. Mais il sait que l’Éternel s’occupe des méchants et qu’il préservera le pauvre et l’affligé.

L’homme pieux fait appel à l’Éternel, exposant devant lui le mal qu’il constate. Mais ce n’est pas à nous de réformer le monde : “L’Éternel retranchera… ceux qui disent : … qui est seigneur sur nous ?”.

Cherchons plutôt à offrir un contraste saisissant. En contraste avec les paroles vaines, flatteuses et orgueilleuses des hommes, que les croyants méditent les paroles “pures” de l’Éternel – “un argent affiné” dans lequel il n’y a aucune scorie.

L’Éternel et ses paroles sont notre ressource dans ces jours où le fidèle manque même parmi ceux qui professent le nom de Dieu, et alors que l’iniquité et la méchanceté prévalent de toutes parts.

S’appuyant sur ces paroles pures, les justes sont assurés qu’ils seront gardés et préservés de “cette génération” plongée dans le mal.