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Le Seigneur est proche

[Jésus] sortit, portant sa croix, et alla au lieu dit le Crâne, appelé en hébreu Golgotha, où ils le crucifièrent.
Jean 19. 17-18
Le Seigneur Jésus sort (3)

L’Évangile de Matthieu décrit par deux fois le Seigneur comme Celui qui sort (Matthieu 13. 1 ; 24. 1). Ces occasions sont suivies par sa sortie de Jérusalem, portant sa croix (verset du jour). Quel événement solennel ! Sur cette croix, Celui qui était sans péché allait être “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21) pendant les trois heures sombres. Certes, on l’a rejeté “hors du camp” (Hébreux 13. 11), mais auparavant, c’est lui qui est sorti de lui-même : bien qu’on l’ait pris, c’est lui qui a choisi de sortir.

Avant que ce monde soit détruit définitivement dans le jugement à venir (2 Pierre 3. 7), Celui qui était sans péché a pris le jugement sur lui, à la place de tous ceux qui mettraient leur confiance en lui. Mais pour ceux qui le rejettent, il ne reste qu’un jugement terrible. Sa sortie était la conséquence de son rejet de la part du monde religieux, politique et culturel.

Pourtant, dans une grâce inconcevable, il a pris les conséquences de ce rejet sur lui-même, pour ceux qui croiraient en lui. La crucifixion est la pire forme d’exécution : le Seigneur a accepté de prendre cette place pour nous sauver. Ainsi rejeté, il a indiqué et préparé le chemin du salut ; il a payé le prix demandé et a ainsi pleinement glorifié Dieu. Comme résultat de son œuvre accomplie, un nouveau monde a commencé. Les chrétiens appartiennent à ce monde entièrement nouveau, où “Christ est tout et en tous” (Colossiens 3. 11). Dans ce nouveau domaine, il n’y a plus de sortie ni de croix (voir Apocalypse 3. 12), en contraste avec ce qui était autrefois. C’est un ordre de choses divin, totalement nouveau. Nous avons été approchés tout près de Christ et il désire que nous restions près de lui : il n’y aura plus de sortie.

A.E. Bouter
Jésus “sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau de pourpre” (Jean 19. 5). Pilate proclame : “Voici l’homme !”. Objet de dérision, flagellé, meurtri par tous les coups reçus, “son visage était défait plus que celui d’aucun homme” (Ésaïe 52. 14). Va-t-il soulever la pitié ? “Quand donc les principaux sacrificateurs et les huissiers le virent, ils s’écrièrent : Crucifie, crucifie-le !” (Jean 19. 6, 15). Et quand le jugement inique du gouverneur fut rendu, “Il sortit, portant sa croix”. On n’aurait pas pu le conduire à Golgotha, s’il n’était de lui-même sorti pour s’y rendre.

A. Gibert

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