Le Seigneur est proche
L’Évangile de Matthieu décrit par deux fois le Seigneur comme Celui qui sort (Matthieu 13. 1 ; 24. 1). Ces occasions sont suivies par sa sortie de Jérusalem, portant sa croix (verset du jour). Quel événement solennel ! Sur cette croix, Celui qui était sans péché allait être “fait péché pour nous” (2 Corinthiens 5. 21) pendant les trois heures sombres. Certes, on l’a rejeté “hors du camp” (Hébreux 13. 11), mais auparavant, c’est lui qui est sorti de lui-même : bien qu’on l’ait pris, c’est lui qui a choisi de sortir.
Avant que ce monde soit détruit définitivement dans le jugement à venir (2 Pierre 3. 7), Celui qui était sans péché a pris le jugement sur lui, à la place de tous ceux qui mettraient leur confiance en lui. Mais pour ceux qui le rejettent, il ne reste qu’un jugement terrible. Sa sortie était la conséquence de son rejet de la part du monde religieux, politique et culturel.
Pourtant, dans une grâce inconcevable, il a pris les conséquences de ce rejet sur lui-même, pour ceux qui croiraient en lui. La crucifixion est la pire forme d’exécution : le Seigneur a accepté de prendre cette place pour nous sauver. Ainsi rejeté, il a indiqué et préparé le chemin du salut ; il a payé le prix demandé et a ainsi pleinement glorifié Dieu. Comme résultat de son œuvre accomplie, un nouveau monde a commencé. Les chrétiens appartiennent à ce monde entièrement nouveau, où “Christ est tout et en tous” (Colossiens 3. 11). Dans ce nouveau domaine, il n’y a plus de sortie ni de croix (voir Apocalypse 3. 12), en contraste avec ce qui était autrefois. C’est un ordre de choses divin, totalement nouveau.