En Matthieu 13. 1, nous avons vu le Seigneur sortir symboliquement de la maison et laisser les chefs d’Israël pour se concentrer sur une nouvelle étape de son ministère. À cette occasion, il présente la parabole du semeur : bien qu’il soit rejeté, Christ poursuit l’œuvre de Dieu comme le divin Semeur. Ainsi, il continue de semer et d’enseigner la Parole, jusqu’à son rejet final et sa mort.

Aujourd’hui, depuis la gloire, il poursuit son travail de Semeur ; après l’enlèvement des croyants, il continuera aussi de semer, mais d’une manière différente.

Lorsque le temps est venu pour le Seigneur d’être le sacrifice suprême dont Israël comme les hommes des nations avaient besoin pour être sauvés, il sort une deuxième fois (verset du jour). Cet acte servait à démontrer de façon symbolique que le temple et le service religieux étaient voués à la destruction, ce qui eut lieu environ 40 ans plus tard.

Cependant, cette destruction est aussi une illustration de ce qui arrivera dans le futur. Le temple va être reconstruit, le peuple juif va accueillir son Messie : mais ce sera un faux Messie, qui s’assiéra même dans le temple de Dieu. Il prétendra être lui-même le Messie, et même Dieu (2 Thessaloniciens 2. 4) ! Une contrefaçon ! Ceux qui le suivront auront “la marque de la Bête” et ceux qui refuseront cette marque seront persécutés jusqu’à la mort (Apocalypse 13).

Cette deuxième sortie du temple est tout à fait significative : elle indique que le système religieux juif et ses conducteurs sont abandonnés au jugement de Dieu, parce qu’ils ont rejeté le Fils de Dieu, le Messie.

Dès le début de l’histoire de l’Église, des persécutions ont eu lieu et elles continuent jusqu’à aujourd’hui. Elles sont la démonstration que ces deux mondes ne peuvent pas cohabiter, en dépit de tous les efforts de l’homme pour les accorder.