L’expression “homme de Bélial” indique le caractère corrompu de Nabal. Il n’avait aucunement accès à la sagesse divine, ni dans ses affaires ni pour sa maison.

Abigaïl n’était certainement pas une femme de Bélial, et elle n’était pas une folle, et cette profonde disparité dans leur relation ne pouvait que conduire à des conflits incessants. Mais quelle honte elle a dû éprouver en reconnaissant ainsi publiquement que son mari était “un homme de Bélial” et un “fou”.

Nous ne savons pas comment ils s’étaient engagés dans le mariage et comment ils se comportaient au début de leur vie de couple. Mais en tout cas, les évidentes difficultés qu’ils connaissaient maintenant constituent un avertissement pour tous ceux qui envisagent de se marier avec une personne qui ne partage pas la foi.

Ce n’est pas sans raison que le Nouveau Testament nous met en garde contre le “joug mal assorti avec les incrédules” (2 Corinthiens 6. 14). Le principe s’applique à d’autres domaines que le mariage, mais c’est là que la souffrance sera la plus profonde. Même un mariage selon Dieu comporte des défis, et un chrétien qui se marie avec une personne incrédule ne doit pas être surpris si le chagrin et la détresse suivent son choix.

Tu penses peut-être que cette personne qui t’est proche, même incroyante, est si charmante qu’il (elle) fera un bon conjoint. Mais en vérité, dans ton mariage, tu te sentiras encore plus seul(e) que comme célibataire. Ne tente pas le Seigneur en te mariant contre sa volonté, dans l’espoir qu’il sauvera ensuite ton conjoint. Que les difficultés et les peines d’Abigaïl soient comme un poteau indicateur pour confier toutes tes relations au Seigneur.