Le Seigneur est proche
C’est un passage qui est souvent cité lors des mariages. Toutefois, la pensée de l’auteur est évidemment plus large : elle s’applique également aux relations fraternelles et aux bénédictions qui y sont associées.
Dès la première phrase, il est question du “travail”, de quelque chose à faire. En effet, maintenir une bonne relation implique un effort. Cela est vrai, en principe, pour toute situation “sous le soleil” (v. 7) dans laquelle nous interagissons comme êtres humains. Mais les relations entre croyants méritent bien davantage un effort spécial, que ce soit dans le couple, la famille chrétienne, l’assemblée ou dans le travail pour le Seigneur.
Dans chacune de ces relations, rappelons-nous régulièrement les conseils bibliques à ce sujet. Mais que faire si un trouble surgit ? Prendre l’initiative et s’approcher de l’autre. Si une faute a été commise, si l’un s’est rendu coupable envers l’autre, il y a toujours un chemin pour la confession et le pardon. Un tel effort a certainement “un bon salaire” !
Et même en dehors de tout ce qui concerne de telles complications, il vaut bien la peine de ne pas marcher seul. Le Prédicateur évoque le danger de tomber. Qui ne connaît pas ce problème ? Quel bonheur alors quand un “second” (v. 10) est là pour relever ! Dans un monde de plus en plus numérique et moralement froid, nous avons aussi besoin de la chaleur de l’affection fraternelle. Ne cherchons pas, comme Pierre, la chaleur du “feu de charbon” d’un monde incrédule (voir Jean 18. 18). Nous trouverons plutôt cette chaleur dans la communion des croyants.