Le Seigneur est proche
Le Seigneur avait demandé aux scribes et aux pharisiens si, selon la Loi, il était permis le jour du sabbat de faire du bien ou du mal, de sauver la vie ou de la laisser perdre (Luc 6. 9). Ils n’avaient pas voulu lui répondre et Jésus avait guéri l’homme qui avait la main paralysée. Mais les scribes et les pharisiens, conduits par leur folie, envisageaient de faire périr le Seigneur. Estimaient-ils vraiment que leur haine et leur complot pour le tuer étaient plus selon la Loi que la guérison opérée pour cet homme infirme ?
Le Seigneur Jésus ne se laisse pas intimider par cette opposition pleine de haine. L’Ennemi pouvait aisément changer de tactique mais rien ne pouvait réussir à faire dévier Jésus du chemin de l’obéissance à la volonté de son Père. Ainsi, face à l’opposition constante de Satan, le Seigneur passe toute la nuit à prier Dieu (versets du jour). Ce qui pesait sur son cœur et motivait spécialement ses instantes prières, c’est de devoir choisir comme apôtre Judas, le “fils de perdition” (Jean 17. 12), dont le diable allait se servir en l’entraînant à sa perte. Mais Jésus ne recule pas et n’abandonne pas devant l’opposition de l’Ennemi. L’œuvre de Dieu devait s’accomplir. C’est pourquoi il passe la nuit en prière et, au matin, il nomme les douze apôtres “pour être avec lui” (Marc 3. 14). Quand il était persécuté, Jésus ne se tournait pas vers les hommes ou vers le pouvoir en place, mais vers Dieu, et l’œuvre croissait au lieu de diminuer. Quel serviteur fidèle et béni !
Apprenons de son exemple à persévérer de tout cœur dans la prière pour l’œuvre de Dieu,