Jonas a initialement refusé de faire ce qu’il savait être la volonté de Dieu. Parfois n’en est-il pas de même pour nous ? Mais Dieu a ramené Jonas à la raison et l’a délivré. Jonas est remonté des profondeurs de la mer, humilié et discipliné, néanmoins à peine brisé : le dernier chapitre de son livre montre en effet qu’il avait encore beaucoup à apprendre. Il a toutefois expérimenté la puissance de Dieu qui abaisse ceux qui s’élèvent contre sa volonté, et il a aussi reçu l’assurance que, quoi qu’il arrive, Dieu ne rejette jamais les siens.

Rien n’indique que le poisson soit resté au même endroit durant la captivité de Jonas ; le Créateur avait ses yeux sur lui et l’a dirigé pour qu’il relâche le prophète exactement là où le Seigneur voulait. L’obéissance des créatures les plus humbles, comme le dévoile l’Écriture, est très instructive. Quand le Seigneur Jésus était sur la terre, il a eu besoin d’un poisson qui détenait dans sa bouche un statère (pièce de monnaie), et c’est ce poisson-là – et non un autre – qui a été attrapé par l’hameçon de Pierre (Matthieu 17. 27). L’âne sur lequel aucun homme ne s’était assis, donc pas encore domestiqué, a patiemment transporté le Seigneur dans les rues de Jérusalem (Matthieu 21. 7). De la même manière, quand Jonas a été jeté à l’eau, l’animal marin était à la bonne place pour l’engloutir, et il l’a gardé dans son ventre le temps prévu par la sagesse divine. Il l’a ensuite libéré au moment et à l’endroit voulu de Dieu. Quant à l’homme, la créature la plus douée de toutes, quel malheur qu’il soit le plus grand rebelle de cette planète !

C’est lorsque nous nous trouvons là où Dieu nous veut, que nous lui sommes le plus utiles. Dieu voulait que Jonas soit à Ninive. Où veut-il que tu sois ? Et même lorsque nous sommes à la bonne place et au bon moment, nous avons encore besoin des directions constantes du Saint Esprit pour savoir ce qu’il faut dire et ce qu’il faut faire. Nous connaissons peut-être cette vérité, mais il est essentiel de la mettre en pratique !