La sagesse et la grâce d’Abigaïl s’accompagnent d’un autre exemple pratique : sa résistance pour supporter un mariage si difficile – ce qui ne signifie pas qu’une épouse maltraitée physiquement ne doit pas chercher à se mettre en sécurité. “Nabal” signifie “fou”. Quelle profonde déception pour Abigaïl de devoir dire que son mari pouvait publiquement être désigné comme un fou, un homme de Bélial, expression décrivant une personne misérable et corrompue ! Mais la conduite d’Abigaïl est remarquable.

Le lien du mariage ne doit pas être traité légèrement, c’est un principe divin. Une épouse qui a trouvé le Seigneur et qui le craint peut gagner son mari par ses actions, alors même qu’il refuse ses paroles (1 Pierre 3. 1-2). Lorsqu’Abigaïl a préparé un cadeau pour David, ce n’était pas un acte d’indépendance, mais une tentative de préserver la vie de son mari. Plus tard, quand le cœur de Nabal “mourut au-dedans de lui” et que “lui-même devint comme une pierre” (1 Samuel 25. 37) – sans doute une crise cardiaque –, Abigaïl n’en a pas profité pour fuir sa maison. C’est seulement après la mort de Nabal (v. 38) qu’elle est devenue la femme de David.

De nombreux croyants affrontent des mariages difficiles. Certains ont même fait l’expérience d’abus physiques, et l’exemple de persévérance d’Abigaïl ne suggère pas qu’une épouse abusée ne doit pas chercher à être protégée. Cependant, tout mariage a une grande valeur aux yeux de Dieu. Il a personnellement uni le mari et la femme ensemble. Le Seigneur Jésus indique que l’infidélité est la seule raison admissible pour le divorce, encore qu’il ne s’agisse pas d’un commandement (voir Matthieu 19. 7-9).

Si vous souffrez dans un mariage difficile, Dieu connaît votre peine. Il voit vos larmes. Que Celui qui réconcilie des pécheurs avec lui-même vous accorde la bénédiction de la réconciliation dans vos relations. Lui seul est capable de le faire.