On trouve dans la Parole quatre occasions remarquables où les cieux sont ouverts. Christ est l’objet de chacune de ces révélations, qui ont toutes un caractère particulier.

– Dans le verset ci-dessus, le Saint Esprit descend sur Jésus et il est reconnu comme Fils de Dieu.

– À la fin de Jean 1, Jésus déclare lui-même être le Fils de l’homme. Il mentionne alors que les cieux sont ouverts, avec les anges de Dieu montant et descendant sur lui (v. 51). Il est, comme Fils de l’homme, l’objet de leur service.

– En Actes 7, une scène entièrement nouvelle s’ouvre devant nous : Étienne, qui rend ce témoignage, est rempli du Saint Esprit, et il voit les cieux ouverts (v. 55-56). Ainsi le chrétien est rempli de l’Esprit, les cieux lui sont ouverts, la gloire de Dieu lui est manifestée et le Fils de l’homme lui apparaît, se tenant à la droite de Dieu. C’est quelque chose de différent des cieux ouverts sur Jésus, l’objet des délices de Dieu sur la terre. Ce sont les cieux ouverts au croyant lui-même, Christ son objet étant là tandis qu’il est rejeté sur la terre. Étienne voit Jésus, le Fils de l’homme, dans la gloire de Dieu. La différence est aussi remarquable qu’instructive pour nous ; cela démontre d’une manière frappante la vraie position du chrétien sur la terre.

– Enfin, en Apocalypse 19, nous avons le ciel ouvert et le Seigneur lui-même qui s’avance comme “Roi des rois, et Seigneur des seigneurs” (v. 11-16).

Ainsi, nous voyons :

1. Jésus, le Fils de Dieu sur la terre, objet des délices du ciel, scellé du Saint Esprit.

2. Jésus, le Fils de l’homme, objet du service céleste, les anges étant ses serviteurs.

3. Jésus, en haut à la droite de Dieu, et le croyant, plein du Saint Esprit, souffrant ici-bas à cause de son nom, contemplant le Fils de l’homme dans la gloire.

4. Jésus, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, revenant pour juger et combattre les hommes moqueurs qui contestent son autorité et oppriment la terre.