Le Seigneur est proche
Les paroles de David étaient justes. Lui et ses hommes avaient en effet montré de la bonté envers Nabal, protégeant ses bergers et ses troupeaux au pays du Carmel, tandis que Nabal était chez lui à plusieurs kilomètres de là (1 Samuel 25. 2, 15). David s’est mis en colère quand Nabal s’est moqué de lui, montrant ainsi que ses motifs n’étaient pas complètement purs : il s’attendait en réalité à quelque faveur en retour de son aide. Au contraire, Nabal a rendu le mal pour le bien et cette injustice était insupportable pour David.
Quant à Abigaïl, elle fait face à la colère de David dans un merveilleux déploiement de grâce. Elle lui apporte 200 pains et cinq moutons tout apprêtés, ainsi que du vin, du grain rôti, des gâteaux de raisins secs et des gâteaux de figues sèches (v. 18). Ce présent témoignait de son désir que l’Éternel empêche David de verser le sang (v. 26) et David l’a reçu dans cet esprit (v. 32-35).
Si nous en faisons une application spirituelle, la réponse ingrate de Nabal à la bonté de David illustre la réponse du pécheur à la bonté et à l’amour de notre Dieu Sauveur (Tite 3. 4). David a réagi envers Nabal comme la Loi répond au pécheur, ceignant son épée et cherchant à détruire (v. 13). Toutefois, la grâce d’Abigaïl intervient dans cette scène pour préserver la vie de Nabal, à l’image de la grâce de Dieu qui nous délivre des exigences de la Loi.
L’enseignement général de ce passage montre aussi