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Le Seigneur est proche

Mieux vaut le creux de la main rempli, et le repos, que les deux mains pleines, avec le travail et la poursuite du vent.
Ecclésiaste 4. 6
Travail puis repos

Quiconque a dû chercher pendant longtemps du travail sait par expérience que le travail est une bénédiction : il nous est nécessaire, il nous équilibre. Même avant de tomber dans le péché, Adam devait travailler. Cependant, le caractère pénible du travail, le fait qu’on doit souvent lutter – au sens littéral ou au sens figuré – contre les épines et les ronces survenant dans les activités, est une conséquence du péché.

Dans quel état d’esprit Dieu désire-t-il que nous accomplissions notre travail ? Dans l’Ecclésiaste, le Prédicateur mentionne trois possibilités : il y en a deux qu’il déconseille fortement, pour de bonnes raisons, et une troisième qu’il recommande.

Première possibilité : chercher à faire carrière par ambition humaine. Cela nous conduit à des relations de concurrence et de rivalité avec notre entourage (Ecclésiaste 4. 4) ; cette attitude nuit aux relations professionnelles. Au contraire, l’exemple de la construction de la muraille sous Néhémie, ou la manière dont Paul travaillait pour le Seigneur, montrent que le croyant devrait plutôt chercher des relations de coopération. Ainsi, il ne cherchera pas son propre intérêt, mais sera véritablement concerné par le bien-être des autres, comme l’était Timothée (Philippiens 2. 20).

Deuxième possibilité : “Le sot se croise les mains” (Ecclésiaste 4. 5a), il aime les pauses dans le travail, les heures de loisirs, les week-ends et les vacances par-dessus tout. La Parole appelle cela de la paresse. Le paresseux manque le plan de Dieu pour sa vie ; il “mange sa propre chair” (v. 5b). D’une manière générale, un chrétien est appelé à l’activité (professionnelle ou non), “en faisant de ses propres mains ce qui est bon, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin” (Éphésiens 4. 28).

Troisième possibilité : une main pleine et du repos (verset du jour). Cette expression exprime la nécessité d’interrompre régulièrement les périodes de travail pour avoir des temps de congés permettant de nous reposer, de méditer et d’entretenir des relations – avec le Seigneur, dans la famille et avec des amis croyants. Il faut du repos pour cela, et ce n’est pas si facile ! Car nous avons parfois besoin de lutter pour le trouver, en particulier dans le monde agité où nous vivons. Mais, comme il a été dit plus haut, il y a un bon équilibre à trouver entre travail et repos : une main pleine et du repos.

d’après F. Ulrich

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