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Le Seigneur est proche

Barnabas, prenant Marc, fit voile pour Chypre. Mais Paul, lui, choisit Silas et partit, après avoir été recommandé à la grâce du Seigneur par les frères. Et il parcourait la Syrie et la Cilicie, fortifiant les assemblées.
Actes 15. 39-41
Paul et Barnabas (3)
L’un avait-il raison et l’autre tort ?

À vue humaine, le désaccord entre Paul et Barnabas au sujet de Marc s’est tristement conclu. Non seulement il y a eu de l’irritation entre ces deux hommes de Dieu mais en plus, elle les a conduits à se séparer, en tout cas pour leur collaboration dans la mission. Nous sommes surpris, et même choqués, d’une telle situation. Paul part pour la Cilicie avec Silas, tandis que Barnabas prend Marc et fait voile pour Chypre.

La question est souvent posée : Entre Paul et Barnabas, l’un avait-il raison et l’autre tort ? – Dieu seul, qui connaît les cœurs de tous les hommes, est compétent pour répondre à cette question. Cependant, Paul, qui avait profondément à cœur la diffusion de l’évangile parmi les nations, ne pouvait pas se permettre d’entraîner avec lui un collaborateur hésitant. À la suite de cet incident, il a été “recommandé à la grâce du Seigneur par les frères” pour son nouveau voyage missionnaire ; ils avaient donc certainement la conviction que Paul suivait la pensée du Seigneur. Silas, le nouveau collaborateur de Paul, était un homme des nations : il serait donc plus approprié que Barnabas qui était juif.

La détermination de Barnabas à prendre Marc (15. 37) a pu être une erreur de sa part. En voulant exercer son don d’encouragement, il a peut-être agi au-delà de la pensée de Dieu dans cette circonstance. Après cet événement, Barnabas n’est plus mentionné dans le récit historique donné dans les Actes, ce qui nous parle aussi. Toutefois, comme il a été dit, le succès n’est pas définitif et l’échec n’est pas fatal ; c’est le courage de continuer qui compte. Certes, Paul avait vu juste : ce n’était pas la pensée de Dieu qu’il prenne Marc avec eux, mais ce n’est pas tout. Barnabas, ce serviteur honoré de Dieu, ne s’était pas trompé non plus au sujet de Marc : sa future utilité dans le royaume de Dieu serait largement attestée !

B. Reynolds

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