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Le Seigneur est proche

Le Pharaon Neco lia [Joakhaz]… il imposa au pays une amende de 100 talents d’argent et d’un talent d’or. Le Pharaon Neco établit roi Éliakim, fils de Josias, à la place de Josias, son père, et changea son nom en celui de Jehoïakim… Et Jehoïakim donna l’argent et l’or au Pharaon ; seulement il établit une taxe proportionnelle sur le pays, pour donner l’argent selon le commandement du Pharaon : il exigea l’argent et l’or du peuple du pays, selon ce qui fut estimé pour chacun afin de le donner au Pharaon Neco.
2 Rois 23. 33-35
Ce que nous apprend Joakhaz (3)
Perdre nos richesses pour ce monde

Ces événements sont une conséquence directe de l’implication de Josias dans les affaires de ce monde, quand il a voulu s’opposer au roi d’Égypte. En agissant ainsi, il a entraîné le peuple de Dieu dans ce piège. Après avoir décidé qui devait régner, le Pharaon impose au pays une amende de 100 talents d’argent et d’un talent d’or. Non seulement le peuple perdait son autonomie pour gouverner le pays, mais le peu de richesses dont il disposait encore lui était enlevé. Le peuple était déjà si pauvre que Jehoïakim a dû imposer une taxe proportionnelle sur le pays afin de pouvoir donner l’argent réclamé par le Pharaon. Quel désastre !

Prendre part aux affaires du monde nous fait perdre nos richesses spirituelles. Le peuple de Dieu peut être déjà pauvre spirituellement – il ne lui restera rien ! Si, en allant dans le monde, nous cherchons à obtenir des avantages financiers, du confort, de la protection ou quoi que ce soit d’autre, ce sera pour notre perte spirituelle. Le prince de ce monde imposera sa lourde taxe sur le pays pour ôter au peuple de Dieu ce qui reste de ses vraies richesses.

Quel terrible échange que de négocier les choses d’en haut pour celles de la terre ! Nous sommes toujours perdants spirituellement lorsque nous nous occupons du monde au lieu de nous occuper de la personne du Seigneur Jésus.

Faisons l’inverse, et non seulement mettons à la disposition du Seigneur ce que nous avons, mais, comme les Macédoniens, donnons-nous nous-mêmes “d’abord au Seigneur” (2 Corinthiens 8. 5) !

A. Leclerc

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