Le Seigneur Jésus monte avec ses disciples dans une barque pour se rendre à l’autre rive du lac ; fatigué, il s’endort. Les disciples apprécient certainement ce voyage ; leur maître bien-aimé est avec eux et ils rament vers la rive.

Mais soudain, tout change : une violente tempête éclate ! Les disciples ont peur et ne savent pas que faire. Le navire se remplit déjà d’eau pendant que le Seigneur dort ; désespérés, ils le réveillent. Alors, d’un ordre – “Silence, tais-toi !” – il calme la tempête (v. 39).

Étonnés et saisis d’une grande peur, les disciples s’interrogent : “Qui donc est celui-ci… ?”.

Au début du chapitre suivant, nous lisons : “Ils arrivèrent à l’autre rive de la mer” (5. 1). Le Seigneur leur avait dit au moment du départ : “Passons à l’autre rive” (4. 35). C’est là qu’il avait prévu d’aller et il les a accompagnés à travers la tempête jusqu’à ce qu’ils parviennent à ce but. Il ne les laisse pas faire demi-tour et retourner au point de départ sûr. Ne reculons pas devant les difficultés, le Seigneur veut nous amener de l’autre côté, au but qu’il a en vue.

Le Seigneur Jésus voulait que les disciples descendent à un endroit différent de celui où ils étaient montés. Il veut aussi nous faire avancer, précisément dans des situations difficiles. Si nous retournons en arrière, nous manquons quelque chose ! Nous manquons ce que le Seigneur voulait nous faire découvrir à travers l’épreuve, et à son issue.

Grâce à cette traversée, les disciples ont appris à connaître le Seigneur Jésus sous un nouveau jour. C’est pourquoi nous voulons persévérer avec lui jusqu’à l’autre rive de la difficulté. Alors il deviendra plus précieux pour nos cœurs et notre adoration s’approfondira.

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Quelle que soit l’élévation des vagues, la mer n’engloutira ni l’amour de Dieu, ni ses pensées envers nous. Il éprouve notre foi. Il demande si nous avons cette foi qui réalise de telle manière la présence de Christ, qu’elle nous tient calmes et en paix au milieu de l’orage, comme dans les jours les plus sereins.