La peine profonde d’Anne et sa prière peuvent nous enseigner quand nous ne savons pas comment prier. Parfois, quand la souffrance est trop grande, la blessure est si profonde que même la prière semble impossible. Paul nous dit : “L’Esprit nous est en aide dans notre faiblesse ; car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient” (Romains 8. 26). Dieu désire simplement que nous nous approchions par la foi et que nous ouvrions nos cœurs devant lui, car il est capable de guérir le cœur brisé !

Il est important de rappeler pourquoi Anne voulait un enfant. Elle ne voulait pas simplement un enfant, mais que ce soit un fils (1 Samuel 1. 8, 11) qui pourrait en grandissant être utilisé par l’Éternel pour conduire son peuple.

Elle a adressé un vœu incroyable à Dieu : si Dieu lui donnait un fils, elle le consacrerait à l’Éternel pour qu’il le serve “tous les jours de sa vie” (v. 11). Anne a respecté son vœu, gardant Samuel auprès d’elle jusqu’à ce qu’il soit sevré ; puis elle l’a amené au tabernacle pour qu’il soit consacré au service de Dieu (v. 21-28). Dans ses premières années, elle lui a manifesté son tendre amour en lui faisant une nouvelle robe chaque année (2. 19). Samuel savait combien sa mère l’aimait, mais il savait aussi qu’elle accomplissait le vœu qu’elle avait fait à Dieu.

Anne avait ouvert son cœur au Seigneur dans son amertume ; maintenant, nous l’entendons ouvrir son cœur en louange ! Il avait changé sa peine en un cantique (2. 1-10) ! Dieu peut donner des chants dans la nuit (Job 35. 10 ; Psaume 42. 9). Il donne un cantique au cœur qui s’abandonne à lui. Ce cantique donnera la puissance à celui qui est abattu, la force à celui qui est faible, la joie à celui qui est triste, un baume pour l’âme, la victoire à celui qui est vaincu, et un “sacrifice de louanges” pour le Seigneur (Hébreux 13. 15).