Le Seigneur est proche
Le livre des Psaumes commence et se termine par deux évocations significatives : d’abord, l’Homme béni par excellence du premier psaume, “qui ne marche pas dans le conseil des méchants, ne se tient pas dans le chemin des pécheurs et ne s’assied pas au siège des moqueurs, mais qui a son plaisir en la loi de l’Éternel, et médite dans sa loi jour et nuit” (Psaume 1. 1-2), c’est Jésus.
Et en effet, chaque souffle de sa vie était comme un Alléluia, une louange à l’Éternel. Chaque pulsation de son cœur dévoué était pour Dieu ; dans chacun de ses mots et chacune de ses actions, le Père était glorifié. En lui brillait, dans une perfection sans égale, toute excellence morale. Son fruit venait en sa saison, sa feuille ne se flétrissait pas et tout ce qu’il faisait prospérait (v. 3). Les hommes pensaient éteindre sa lumière pour toujours en le menant à la croix, mais voici qu’il revient ! Et le livre des Psaumes se termine par un “Louez Yah !” triomphant (Psaume 150. 1, 6).
Car il se lèvera comme “le soleil de justice” (Malachie 3. 20) et alors éclatera ce matin que les saints de Dieu ont toujours attendu, le “matin sans nuages” (2 Samuel 23. 4). Les caractères bénis de Christ seront imprimés dans tout son royaume, reflétant sa gloire. Alors tout gémissement, tout murmure et tout cri d’angoisse disparaîtront ; les ténèbres s’enfuiront devant l’éclat de sa présence. Toute la terre sera pleine de la gloire de l’Éternel, et tout ce qui respirera dira alors : Alléluia !
Aujourd’hui, des royaumes entiers apparaissent puis disparaissent ; des questions sans réponse s’accumulent ; on assiste à l’affrontement d’intérêts divergents de plus en plus violents à mesure que les années passent – tout cela prouve l’instabilité de ce monde. Mais que cela ne nous perturbe aucunement ! Par les yeux de la foi, nous voyons