Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Celui qui retient le blé, le peuple le maudit ; mais la bénédiction sera sur la tête de celui qui le vend.
Proverbes 11. 26
Faire fructifier ce que nous avons (3)

L’image donnée dans ce verset est celle d’un agriculteur ayant récolté beaucoup de blé, avec lequel on fait le pain qui permet de vivre. Dans une période où le peuple a faim, ou meurt même de faim, voilà cet agriculteur qui retient son blé, évitant de le mettre sur le marché, attendant une période plus avantageuse pour le vendre. Son égoïsme fait qu’il est haï et maudit, alors que le peuple apprécie et bénit celui qui répond à ses besoins.

Quelles sont les leçons spirituelles que le Seigneur nous donne dans ce verset ? Jésus a dit à la foule qui le suivait : “Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif” (Jean 6. 35). Jésus est le Sauveur et la source de la force pour tout chrétien. Celui-ci possède la Parole de Dieu et il a l’Esprit de Dieu en lui pour la comprendre.

Nous sommes des hommes riches au milieu d’un monde qui meurt de faim spirituelle et qui s’en va à la perdition. Savons-nous présenter le Seigneur à ceux qui sont perdus ? Leur offrons-nous le message du salut de Dieu ? Nous nous sentons peut-être insuffisants, gênés, effrayés même face à tant de besoins… Nous aimons partager Christ avec nos amis croyants, mais nous craignons de faire face à un monde indifférent, ou parfois hostile à la bonne nouvelle du salut ? Nous pensons peut-être que nous avons besoin d’en savoir plus, qu’il nous faut être mieux préparés, avoir un appel spécial ou même un diplôme d’une école biblique… Sous quels prétextes ne partageons-nous pas simplement ce que nous avons avec ceux qui ont de si grands besoins autour de nous ? Il n’y aura sans doute pas de moment plus propice ; Dieu dit : “C’est maintenant le temps favorable… c’est maintenant le jour du salut” (2 Corinthiens 6. 2).

Imaginons ce que pourront dire ceux qui nous connaissaient, avec qui nous avons souvent passé du temps, quand, perdus à jamais, ils penseront à nous. Mais ceux que nous aurons conduits au Seigneur ou aidés spirituellement seront éternellement reconnaissants et, par-dessus tout, le Seigneur nous bénira et nous récompensera.

E.P. Vedder

×