Le Seigneur est proche
Le sacrifice pour le délit a aussi été appelé le sacrifice du coupable, car celui qui l’amenait était coupable devant Dieu. Cette partie du Lévitique présente ce qu’il fallait faire concernant certains péchés particuliers commis contre son prochain, tels que le vol. Dans ce passage, il nous est rappelé que tout péché contre notre prochain est avant tout un péché contre Dieu (Lévitique 5. 21). C’est très solennel.
Au verset 24, nous lisons que le coupable devait restituer entièrement ce qui avait été pris, et y ajouter un cinquième par-dessus. Mais Christ, lui, a dû rendre “ce qu’ [il] n’avait pas ravi” (Psaume 69. 5). Lui seul pouvait pourtant répondre devant Dieu de tout ce que nous avions dérobé à notre Créateur lorsque nous lui avons désobéi, lui tournant le dos et ne reconnaissant pas ses droits sur nous. Mais Christ a aussi ajouté “un cinquième”. En subissant la mort comme salaire de nos péchés, il a, de plus, rendu gloire à Dieu et pourvu à notre bénédiction. Cette bénédiction est pour vous et moi ! Qui pouvait accomplir cela, sinon Jésus, notre puissant Sauveur ?
Le bélier est une bête qui fait partie du “petit bétail”. Christ, le Fils de Dieu, était “préconnu avant la fondation du monde” (1 Pierre 1. 19-20) pour être “l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde” (Jean 1. 29). Il est ainsi devenu un homme afin de pouvoir mourir pour les hommes, car “par un seul homme le péché est entré dans le monde” (Romains 5. 12) et “le salaire du péché, c’est la mort” (6. 23).
Ce bélier offert comme sacrifice pour le délit faisait propitiation afin que celui qui l’apportait puisse être pardonné. À chaque délit un sacrifice : si un Israélite apportait un jour un bélier pour son péché, il lui faudrait peut-être revenir la semaine suivante avec une autre bête ! Mais