Paul a laissé Timothée à Éphèse, pour que ce jeune disciple y exerce de grandes responsabilités, comme délégué de l’apôtre.

Paul lui a ensuite écrit une lettre remplie d’instructions, lui promettant de revenir bientôt (1 Timothée 3. 14-15). Mais, arrêté, envoyé à Rome et traduit en justice, Paul va être exécuté.

Dans ce contexte – une lutte entre la vie et la mort –, il écrit de nouveau à ce jeune serviteur pour l’encourager et continuer à l’instruire.

Timothée devait alors faire face à de nouveaux défis car plusieurs croyants à Éphèse et ses environs avaient décidé de ne plus suivre Paul et ses enseignements (2 Timothée 1. 15).

Quelques années auparavant, Paul avait pourtant averti les anciens d’Éphèse de ce qui arriverait : “Après mon départ il entrera parmi vous des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau ; et du milieu de vous-mêmes se lèveront des hommes qui annonceront des doctrines perverses pour entraîner les disciples après eux” (Actes 20. 29-30). L’apôtre leur avait alors donné toutes les instructions nécessaires pour les prévenir, et leur avait annoncé “tout le dessein de Dieu” (v. 27-28). Ces avertissements n’avaient pas été écoutés et ce triste abandon était maintenant effectif… imaginons la détresse de Timothée !

Il pouvait se sentir intimidé par les opposants, aussi Paul l’encourage à ranimer son don spirituel (2 Timothée 1. 6). Dieu ne lui avait pas donné un esprit de crainte pour être effrayé, mais un esprit de puissance spirituelle. Certainement, la force divine s’accomplirait dans la faiblesse que Timothée ressentait.

Paul encourage son jeune compagnon à ne pas vivre dans la peur, même si lui-même était en face d’une mort imminente. Il rappelle à Timothée les ressources que Dieu lui a données : puissance, amour et sobre bon sens. Elles permettent de ne pas dépendre des capacités de l’homme, mais uniquement de Dieu pour faire face aux ruses de l’Ennemi.