Le Seigneur est proche
D’un point de vue prophétique, ce passage nous parle de Christ. Quand il vivait sur la terre, il n’avait pas besoin d’être enseigné, mais il écoutait “comme ceux qu’on enseigne”. En même temps, ce sont des paroles très pratiques pour nous aujourd’hui qui sommes ses disciples ; en effet, “ceux qu’on enseigne” sont des disciples. Les disciples apprennent de leur Maître en le suivant et en l’imitant.
Pour quelle raison Christ avait-il besoin de “la langue des savants” ? C’était pour prêcher et proclamer le royaume de Dieu. Mais ici, il est question d’un service très différent : “pour que je sache soutenir par une parole celui qui est fatigué”. C’était ce que le Seigneur faisait souvent pour les siens : pour la femme pécheresse arrosant les pieds de Jésus de ses larmes dans la maison de l’orgueilleux Simon (Luc 7. 37-38) ; pour sa propre mère qu’il a confiée, lorsqu’il était sur la croix, aux soins de Jean (Jean 19. 27) ; pour Marie de Magdala, le matin de sa résurrection (Jean 20. 14-18) ; le même jour, pour les deux disciples qui s’en allaient, abattus, sur le chemin d’Emmaüs (Luc 24). Tous ont été encouragés par le Seigneur.
Beaucoup de paroles ne sont pas toujours utiles pour encourager, mais sont plutôt parfois contre-productives ; elles peuvent intimider, décourager, même déprimer. Quand le Seigneur parlait à l’un ou à l’autre, il utilisait souvent peu de paroles. Mais elles correspondaient exactement aux besoins de son interlocuteur : elles étaient vraiment réconfortantes. Personne ne repartait à vide après avoir rencontré Jésus.
Si nous sommes nous-mêmes abattus,