Le Seigneur est proche
Au temps de la loi, tout était terrestre et visible. La relation de l’homme avec Dieu s’expérimentait par les sens : on venait sacrifier au temple, et on admirait sa grandiose architecture. On posait la main sur l’animal qu’on sacrifiait. Le croyant juif mesurait la faveur divine à son aisance financière ou au nombre de ses fils. Tout était très tangible.
Mais la venue de Christ nous révèle et nous fait entrer dans ce qui est céleste, intangible. C’est ce que souligne l’Épître aux Hébreux.
Nous sommes “participants à l’appel céleste” (3. 1), car Christ remonté au ciel est allé nous y préparer une place (voir Jean 14. 3).
Les chrétiens ont “goûté du don céleste” (6. 4), le Saint Esprit venu du ciel dont ils ont vu la puissance et les miracles, même si cette connaissance ne constitue pas en soi la garantie d’être sauvé (6. 6).
Les choses de la loi n’étaient qu’une “ombre des réalités célestes” (8. 5). Le tabernacle dans le désert et les sacrifices étaient des “images de ce qui est dans les cieux” (9. 23). Mais la venue de Christ met de côté un système terrestre qui vieillissait et allait disparaître (8. 13). Nous avons maintenant un grand Sacrificateur qui s’est assis sur le “trône de la Majesté dans les cieux” (8. 1) !
Ainsi,
Alors, comme Paul le disait aux Colossiens, “cherchez