Que faisons-nous avec ce que le Seigneur nous a confié ? L’utilisons-nous pour sa gloire ? Il nous dit, comme le maître à ses esclaves dans la parabole des mines : “Faites-les fructifier jusqu’à ce que je vienne” (Luc 19. 13). Les Proverbes du sage roi Salomon fournissent des indications très pratiques sur la façon dont nous pouvons mettre à profit ce que le Seigneur nous a donné, en attendant son retour. Voyons l’une de ces leçons.

Beaucoup d’Israélites étaient agriculteurs. Ils cultivaient du blé et de l’orge dans leurs champs afin de nourrir leurs familles et leurs troupeaux. Au moment des semailles, parcourant en long et en large son champ labouré, l’agriculteur répandait, de la façon la plus homogène possible, la semence gardée de la récolte précédente. Puis la graine germait, la plante grandissait et portait du fruit en son temps ; la récolte pouvait donner alors 30, 60 ou 100 fois plus que ce qui avait été semé.

Pour l’agriculteur, la question était de savoir quelle quantité de graines il réservait pour semer l’année suivante, et quelle quantité il gardait pour sa nourriture ou pour la vente. Le verset de Proverbes 11 nous dit que les graines dispersées dans son champ allaient produire beaucoup plus. Mais si, par excès de prudence, il gardait pour lui-même plus qu’il ne fallait, il aurait certainement une perte de rendement au moment de la récolte. Ce qu’il semait dans son champ n’était pas perdu ! Il semait avec foi, confiant en Dieu pour qu’il bénisse richement et qu’il accorde le soleil, la pluie et tout ce qui est nécessaire pour une récolte abondante.

C’est un principe vital dans nos vies ! En 2 Corinthiens 9, nous le trouvons appliqué à ce que nous donnons au Seigneur : “Celui qui sème chichement moissonnera aussi chichement, et celui qui sème largement moissonnera aussi largement” (v. 6). Le Seigneur nous encourage : ce que nous lui donnons n’est jamais perdu. Il répondra à nos besoins, multipliera la semence que nous semons et augmentera les fruits de nos bonnes œuvres à sa gloire.