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Le Seigneur est proche

Abraham leva les yeux et vit derrière lui un bélier retenu à un buisson par les cornes ; Abraham alla prendre le bélier et l’offrit en holocauste à la place de son fils.
Genèse 22. 13
Le bélier dans les Écritures (2)
Le substitut

Dieu avait dit à Abraham de prendre son fils, ce fils unique qu’il aimait, et de l’offrir en sacrifice sur une montagne à Morija.

Pourquoi demander un tel sacrifice ? Cela pouvait paraître incompréhensible, car ce fils bien-aimé devait donner à Abraham une nombreuse descendance, selon la promesse de Dieu !

Tout d’abord, ce chapitre de la Genèse présente une très belle image du Père et de son Fils bien-aimé : en image, nous avons le Père et le Fils allant “les deux ensemble” vers la croix où serait accomplie la grande œuvre du salut (Genèse 22. 6, 8). Donner son Fils : quel prix pour le Père ! Et combien il en a coûté au Fils de se donner lui-même !

Cependant, Isaac ne pouvait pas être un sacrifice que Dieu pouvait agréer pour effacer les péchés. “Tous ont péché”, dit l’Épître aux Romains (3. 23), Isaac comme nous tous. C’est pourquoi un substitut a été fourni à Abraham : un animal, un bélier, qui a été offert à la place d’Isaac, comme Christ a été offert à notre place.

Cela dirige nos regards à nouveau vers notre puissant Sauveur. Le bélier ne s’est pas donné lui-même à la place d’Isaac, il était retenu à un buisson par les cornes. Mais “Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous(Éphésiens 5. 2).

Isaac lié sur l’autel nous parle aussi du don de nous-mêmes “en sacrifice vivant” (Romains 12. 1). Ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour plaire à notre Sauveur (2 Corinthiens 5. 15). Que ce soit la réponse de nos cœurs à un tel amour et à un tel sacrifice !

d’après K. Quartell
Christ, à ma place… quelle souffrance infinie !
La main de Dieu, dirigée contre lui,
N’épargne pas le Fils qui l’a servi,
Mais juge en lui le mal que j’ai commis.
Christ est mon tout, mon salut et ma gloire ;
En lui tout est perfection et victoire.
Je suis en lui et je lui appartiens,
Quel prix payé ! Je ne méritais rien.

C. Anderson – J.C. Dufour

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