Le Seigneur est proche
C’est dans le livre de Malachie, le dernier de l’Ancien Testament, que Dieu emploie pour la troisième fois l’image d’un homme avec son fils pour caractériser sa façon d’agir envers les siens. Ce livre décrit le triste état du peuple d’Israël. La plupart d’entre eux étaient infidèles et ne pouvaient s’attendre à autre chose qu’au jugement de Dieu.
Mais, parmi eux, un reste fidèle marchait dans la crainte du Seigneur. Dans ce chapitre 3, nous trouvons une description merveilleuse de ce résidu dans ce que le Seigneur en dit : “Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel a été attentif et a entendu, et un livre de souvenir a été écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel, et pour ceux qui pensent à son nom” (3. 16).
Dieu annonce que lorsque, dans l’avenir, il enverra son jugement sur le peuple d’Israël, il épargnera ce reste fidèle “comme un homme épargne son fils qui le sert”. Ces fidèles croyants qui le servaient ainsi seront l’objet de toute l’attention et des soins de Dieu.
Dans le Nouveau Testament, nous trouvons un état similaire à la fin de la période de l’Église. Ceux qui se disent chrétiens mais qui n’ont pas de relation vitale avec Dieu sont sur le point d’être jugés : “Ainsi, parce que tu es tiède et que tu n’es ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche” (Apocalypse 3. 16). Mais il y a aussi un reste fidèle auquel le Seigneur s’adresse dans la lettre à Philadelphie et qu’il épargnera du jugement qui vient : “Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi aussi je te garderai de l’heure de l’épreuve qui va venir sur la terre habitée tout entière, pour éprouver ceux qui habitent sur la terre” (Apocalypse 3. 10).