Plusieurs versets dans la Parole comparent l’attitude de Dieu envers son peuple à celle d’un père envers son fils. Dans le verset d’aujourd’hui, nous avons cette expression : “comme un homme porte son fils”.

Dans ce passage du Deutéronome, Moïse regarde en arrière vers les 40 années d’errance dans le désert ; il rappelle comment Dieu, dans sa miséricorde et sa grâce, les a accompagnés jusqu’au bout. Certes, ces 40 ans étaient la conséquence de leur incrédulité, mais ce n’est pas le sujet ici.

La grâce de Dieu qui a tout mené à bonne fin est illustrée par l’image d’un père prenant son fils dans ses bras et le portant quand le chemin est trop difficile ou quand, trop fatigué, il ne peut plus marcher. L’apôtre Paul, parlant du voyage du peuple d’Israël, utilise un terme similaire : “Et il prit soin d’eux [ou : il les nourrit] dans le désert, environ 40 ans” (Actes 13. 18).

Ne pouvons-nous pas aussi beaucoup apprendre, quand nous regardons en arrière dans notre vie ? N’est-il pas juste de rendre grâces à Dieu pour sa bonté et sa fidélité, lui qui nous porte comme un homme porte son fils ? Avec quel soin – et aussi quelle puissance – il a tout mené à bien pour nous ! Et il le fera jusqu’à ce que nous atteignions le port tant désiré (voir Psaume 107. 30) : la fin de notre voyage dans le désert.

“Comme un homme porte son fils” : combien ces paroles sont consolantes et quel motif de louer notre Dieu et Père !