Les deux disciples, Pierre et Jean, ont trouvé les choses comme Jésus les leur avait dites. Ils ont été conduits à suivre un homme portant une cruche d’eau, symbole du Saint Esprit qui se sert de la Parole de Dieu, dont l’eau est une figure, pour nous communiquer les pensées divines. La pièce où cet homme les a amenés était déjà toute prête, sans que les disciples aient eu quelque chose à faire. Ils ont eu simplement à préparer la fête de pâque. Jésus est le maître de cérémonie et s’occupe de tous les détails ; les disciples sont les invités d’honneur. Lui, le Seigneur de tout, se tient au milieu. Cette dernière pâque était certainement une sainte convocation et un moment très solennel.

C’était la nuit où Jésus allait être livré. Dans la dignité de sa Personne, il introduit alors quelque chose de nouveau : la Cène du Seigneur. Lui seul avait l’autorité pour le faire. Il a demandé à ses disciples de partager les symboles qu’il leur tendait, le pain et le vin, en mémoire de lui. Ils entraient bien peu dans la signification de ce moment : nous les voyons se quereller pour savoir lequel d’entre eux serait le plus grand. Cela ne faisait que manifester leur cœur trompeur (Jérémie 17. 9), alors que le cœur plein d’amour de leur Maître, quoique blessé, ne changeait pas.

C’est notre privilège aujourd’hui de nous souvenir du Seigneur en participant à la Cène. Il est lui-même au milieu de ceux qui sont réunis en son nom ; il sera grand devant nos yeux si nous laissons de côté toute autre chose. Puissions-nous chérir ce privilège et lui apporter l’adoration de nos cœurs et la louange de nos bouches en nous souvenant de ce qu’il a fait pour nous. “Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez la coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne” (1 Corinthiens 11. 26).