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Le Seigneur est proche

[L’Éternel] répondit [à Abram] : Prends une génisse de trois ans, une chèvre de trois ans, un bélier de trois ans, une tourterelle et un jeune pigeon… En ce jour-là, l’Éternel fit une alliance avec Abram.
Genèse 15. 9, 18
Le bélier dans les Écritures (1)
La promesse assurée

Tous les animaux utilisés dans les sacrifices et mentionnés dans la Parole ont quelque chose à nous dire de Christ et de son œuvre. En considérant les passages des Écritures où est mentionné le bélier, recherchons l’enseignement qu’ils nous donnent.

Le texte d’aujourd’hui est le premier à évoquer cet animal. Le bélier est le mâle chez les moutons ; il a souvent des cornes imposantes. Il parle de force et le mot hébreu qui signifie “bélier” est parfois traduit par “puissant”. Dans ce passage de Genèse 15, à travers le bélier, nous voyons Christ “puissant pour sauver” (Ésaïe 63. 1). En effet, sur l’ordre de l’Éternel, Abram devait apporter un bélier ainsi que d’autres animaux. L’Éternel lui fait alors la promesse de lui donner le pays. Abram demande : “Seigneur Éternel, par quel moyen puis-je me rendre compte que je vais le posséder ?” (Genèse 15. 8). En réponse à sa question, l’Éternel fait une alliance avec lui. Au travers du sacrifice du bélier et des autres animaux, la promesse et l’alliance sont assurées à Abram. Remarquons que chacun des trois animaux devait être âgé de trois ans. Cela peut évoquer un triple témoignage (voir 2 Corinthiens 13. 1), un témoignage complet de la part de Dieu, mais aussi indiquer que notre Seigneur Jésus Christ n’est pas seulement mort, mais qu’il est aussi ressuscité le troisième jour.

Notons aussi qu’Abram dormait quand l’Éternel a confirmé l’alliance avec lui en passant entre les morceaux d’animaux qu’Abram avait dispersés. Cela montre qu’il s’agissait d’une alliance et d’une promesse inconditionnelles, n’exigeant rien de la part d’Abram.

Cette première mention du bélier, dont le sacrifice assurait la promesse et l’alliance, donne une image de la mort de notre Seigneur Jésus Christ. “En effet pour toutes les promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen, à la gloire de Dieu par nous [ou : à travers nous]” (2 Corinthiens 1. 20). Tout est assuré pour Dieu et pour nous par notre Sauveur bien-aimé, sa mort et sa résurrection.

K. Quartell

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