Le Seigneur est proche
Le chapitre 5 de l’Apocalypse présente, sous la forme d’un livre fermé par sept sceaux, les jugements qui vont frapper la terre. À l’intérieur de ce livre se trouvent les plans de Dieu pour ce monde, et l’ouverture de chacun des sept sceaux correspond à l’exécution d’un jugement. L’ouverture de ce livre est donc une immense responsabilité, qui ne peut pas être confiée à n’importe qui. Un cri se fait entendre, comme un défi : “Qui est digne d’ouvrir le livre… ?”. Jean, qui assiste à la scène, sait qu’il n’en est pas digne. Joseph, Moïse, Samuel ou Élie ne le sont-ils pas non plus ? Non, ni patriarches, ni sacrificateurs, ni prophètes ne sont dignes. Devant ce constat, Jean se met à pleurer : “Je pleurais beaucoup…” (v. 4).
Mais l’un des Anciens le rassure : “le lion qui est de la tribu de Juda… a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux” (v. 5). Jean se tourne pour voir ce lion, et a cette vision étonnante : “Je vis, au milieu du trône… un agneau qui se tenait là, comme immolé” (v. 6). Le lion et cet agneau ne sont en réalité qu’une seule et même personne : Jésus Christ représenté à la fois comme Roi et comme Sauveur. Celui qui s’est humilié sur la terre pour porter nos péchés est aussi le seul qui soit digne de révéler les pensées de Dieu et d’exécuter ses plans !
Ferez-vous partie de ceux qui se réjouiront de voir Jésus ouvrir ce livre ? Êtes-vous de ceux qui ont accepté Jésus comme leur Sauveur ? Cette question est solennelle. Chacun d’entre nous n’a le choix qu’entre deux positions : être un saint, introduit dans la gloire du Seigneur, ou un pécheur condamné au jugement. La Parole de Dieu est très claire à ce sujet : “Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36). Celui qui croit est introduit dans la gloire par la grâce de Dieu, quelle merveilleuse perspective !