Un des buts de l’Épître aux Philippiens est de remercier pour le don financier que l’assemblée à Philippes avait envoyé à Paul lors de son emprisonnement à Rome. Quelques années auparavant, alors que Paul, Silvain et Timothée étaient à Thessalonique, les Philippiens avaient déjà par deux fois envoyé des frères avec un don pour leurs besoins (Philippiens 4. 15-16). Lorsque des collectes avaient été organisées par les assemblées de Grèce et de Macédoine pour les croyants pauvres à Jérusalem, ils avaient insisté pour participer, malgré leur propre pauvreté et leurs grandes épreuves. Tout cela témoignait de la grâce de Dieu pleinement active au milieu d’eux. Les dons que nous pouvons faire, que nous soyons riches ou pauvres, devraient être un témoignage à la grâce de Dieu agissant en nous.

Est-ce que nous aurions associé grande pauvreté et épreuves avec générosité et abondance de joie, comme nous le constatons chez les Macédoniens ? Dieu dit qu’il aime celui qui donne joyeusement et non à contrecœur (voir 2 Corinthiens 9. 7).

En remerciant les Philippiens pour leur don, Paul souligne combien ce don était agréable à Dieu : “un parfum de bonne odeur, un sacrifice agréé, qui plaît à Dieu”. Il affirme que Dieu les récompensera car il n’est le débiteur de personne ; ceux qui se confient en lui ne seront jamais perdants. Il comblera tous leurs besoins selon ses richesses en gloire par le Christ Jésus. Ce sont ces richesses qui sont les vraies, bien plus que tout l’argent et l’or que ce monde peut offrir.