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Le Seigneur est proche

Heureux sont ces esclaves que le maître, quand il viendra, trouvera en train de veiller… Heureux cet esclave que son maître, lorsqu’il viendra, trouvera faisant ainsi !
Luc 12. 37, 43
Veiller et travailler

Les serviteurs mis en scène dans ce passage de Luc 12 sont des images du chrétien sur la terre, dans l’attente de la venue du Seigneur. Il peut veiller (c’est-à-dire attendre activement son Maître), ou travailler pour le servir. Remarquons que les récompenses accordées par le maître sont différentes en fonction de l’activité du serviteur.

À ceux qui veillent, il promet : “En vérité, je vous dis que [le maître] se ceindra, les fera mettre à table et, s’avançant, il les servira” (v. 37b).

Et à celui qui travaille : “[le maître] l’établira sur tous ses biens” (v. 44).

Le premier reçoit un honneur : son maître se met à ses pieds pour le servir ; le second reçoit une importante responsabilité : son maître lui confie tous ses biens.

Les deux sont également agréés par le Seigneur, ils sont dits “heureux”, mais leur position est différente. L’un reçoit une bénédiction éternelle, l’autre une bénédiction terrestre. En effet, il n’y a que pendant notre vie terrestre que nous pouvons avoir la responsabilité de servir le Seigneur.

Tout cela nous encourage à ne pas négliger de veiller. Évidemment, le Seigneur aime nous voir travailler pour sa gloire, et aucun service, si petit soit-il, ne sera oublié. Mais le service ne doit pas nous faire oublier qui nous attendons.

Supposons que vous vous absentiez de chez vous pour plusieurs jours. Il est évident que vous espérerez retrouver vos affaires en ordre lorsque vous rentrerez ! Mais ne serez-vous pas attristé si votre épouse est tellement occupée à toutes sortes de travaux qu’elle en a oublié le jour de votre arrivée ? Il en est de même avec notre Seigneur absent. Il aime nous voir désirer vraiment son retour.

Oh, puissions-nous mieux cultiver cela, bien-aimés du Seigneur, et être de ceux qui aiment l’apparition de notre adorable Seigneur et Sauveur (2 Timothée 4. 8) !

d’après C.H. Mackintosh

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