Le Seigneur est proche
Le Psaume 119 est le plus long de tous les psaumes. Beaucoup de chrétiens y trouvent des encouragements, et pour cause, sa structure illustre très bien les hauts et les bas de nos vies.
Au début du psaume, l’auteur est plein de zèle et de certitudes : “Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie” (v. 1). Puis vient l’épreuve, le désespoir : “Mon âme pleure de tristesse” (v. 28). Il crie à Dieu, demande du secours, mais la réponse semble parfois se faire attendre : “Ô Éternel ! que vers moi vienne ta bonté… ton salut, selon ce que tu as dit !” (v. 41). Enfin, prenant appui sur la parole divine, il reprend espoir et remercie Dieu de l’avoir soutenu et instruit dans l’épreuve : “Tu as fait du bien à ton serviteur, ô Éternel ! selon ta parole” (v. 65). Ce cycle se répète plusieurs fois, et le dernier verset en demi-teinte – “J’ai erré comme une brebis qui périt : cherche ton serviteur, car je n’ai pas oublié tes commandements” – laisse penser que le schéma pourrait se répéter encore.
Il est d’autant plus facile de s’identifier à ce psaume que l’auteur en est inconnu : il s’agit simplement du témoignage d’un croyant, comme n’importe lequel d’entre nous.
Cependant, dans toutes les étapes à travers lesquelles passe le psalmiste, un élément reste stable : l’Éternel est nommé – ou évoqué – dans chacun des 176 versets du psaume. Même dans le plus sombre désespoir, l’auteur ne cesse jamais de s’adresser à son Dieu.
Ce psaume donne un enseignement très pratique sur la manière dont nous pouvons traverser les épreuves de notre vie. Il ne nie pas la souffrance, ne prétend pas que nous devions être heureux à chaque instant de notre vie, mais il nous encourage à remettre chacune de nos circonstances au Seigneur, avec l’assurance qu’il veut notre bien.