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Le Seigneur est proche

[Amon] fit ce qui est mauvais aux yeux de l’Éternel, comme avait fait Manassé, son père ; Amon sacrifia à toutes les images taillées que Manassé, son père, avait faites, et les servit. Il ne s’humilia pas devant l’Éternel, comme Manassé, son père, s’était humilié.
2 Chroniques 33. 22-23
Ce que nous apprend Amon (3)
Demain ne nous appartient pas

Vous connaissez sans doute l’expression : Tel père, tel fils. Mais était-ce vraiment le cas d’Amon ? Pas tout à fait. Amon avait suivi les traces de son père en beaucoup de choses, mais il s’en était écarté sur un point important, que souligne bien le verset du jour : “il ne s’humilia pas devant l’Éternel, comme Manassé, son père, s’était humilié”.

Pourtant, Amon avait été témoin du bouleversement que Dieu avait opéré dans la vie de son père. Il avait eu le bon exemple de sa repentance, même tardive. Malheureusement, cela n’avait pas touché son cœur. Ainsi, il imita son père en toutes choses, jusqu’à se faire enterrer “dans son tombeau, dans le jardin d’Uzza” (2 Rois 21. 26), à l’endroit même où Manassé avait été enterré (v. 18). Mais il négligea l’essentiel : s’humilier. Tel père, tel fils, à un détail près : la repentance. C’était pourtant la seule chose nécessaire… Et il a tout perdu.

Manassé avait régné pendant 55 ans ; il “s’endormit avec ses pères” à l’âge de 67 ans (2 Chroniques 33. 1, 20), ce qui suggère une mort paisible. Amon, lui, n’a régné que deux ans avant d’être assassiné par ses propres serviteurs (2 Chroniques 33. 24). Il n’avait alors que 24 ans. Il n’aura pas eu autant de temps que son père pour se repentir, et il a trop attendu…

Souvenons-nous que demain ne nous appartient pas ! Amon l’ignorait, mais il ne pouvait pas compter sur demain. Remettre à plus tard le moment de s’humilier devant Dieu aura été la pire erreur de sa vie. Nous aussi, il nous faut apprendre à “compter nos jours, afin que nous en acquérions un cœur sage” (Psaume 90. 12). Si c’est aujourd’hui le jour du salut (2 Corinthiens 6. 2), c’est aussi aujourd’hui le temps pour servir le Dieu vivant et vrai, en attendant la venue de notre Seigneur Jésus Christ (1 Thessaloniciens 1. 9-10). Lorsque nous faisons des plans, sachons dire : “Si le Seigneur le veut, et si nous vivons, nous ferons aussi ceci ou cela” (Jacques 4. 15).

Demain n’est pas à nous-mêmes. Le Seigneur vient. C’est aujourd’hui le temps de faire les choses qui lui plaisent.

d’après A. Leclerc

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