Le Seigneur est proche
Lévi, le collecteur d’impôts, a répondu à l’appel de Jésus à le suivre. Aussitôt, dans sa maison, il fait un grand festin à son nouveau Maître. Tous ceux qui étaient là pouvaient participer. Ce n’était pas vraiment un groupe de personnes de haut rang qui était réuni : avec mépris, les pharisiens et les scribes les appelaient des “publicains” et des “pécheurs” (v. 30) et ils blâmaient les disciples de Jésus de manger avec eux.
Quand Jésus entend cela, il prend lui-même l’initiative de répondre à la place de ses disciples. Il n’élude pas la question. Il ne prend pas ses distances par rapport aux invités, ni ne minimise ce qu’ils étaient en eux-mêmes, mais il va faire une comparaison : ce ne sont pas les personnes en bonne santé, mais celles qui sont malades qui ont besoin d’un médecin. De même aussi, ce ne sont pas les hypocrites ni les propres justes qui ont besoin de lui comme Sauveur, mais les pécheurs.
C’était seulement pour ceux-là que Jésus était venu. Il appelait de tels pécheurs, comme Lévi, à s’asseoir à sa table. Aujourd’hui encore, il appelle à la repentance, à la foi. Il veut transformer les personnes.
Ce changement commence dans le cœur, quand le pécheur juge devant Dieu son ancienne manière de vivre. C’est cela la repentance, et c’est justement ce que Lévi a fait. Maintenant, il va vivre d’une façon nouvelle, complètement différente : il va vivre pour Jésus Christ et pour ceux qui ont encore besoin de lui comme Sauveur. C’est pourquoi il a réuni auprès de Jésus ses amis et d’autres publicains, afin qu’ils trouvent aussi en lui le Sauveur.