Le Seigneur est proche
Vous venez de laver un vêtement sale, et il est à nouveau d’un blanc uniforme. La prochaine fois que vous le porterez, penserez-vous toujours à la tache que vous avez nettoyée ? Allez-vous culpabiliser, vous inquiéter de sa taille et de sa résistance au lavage alors qu’elle a déjà disparu ? Non, bien sûr, vous serez simplement satisfait que votre vêtement soit propre, et recommanderez la qualité du détachant qui vous a permis d’obtenir ce résultat !
Le chrétien est comme ce vêtement. Nous ne sommes pas naturellement bons, et nous nous salissons très facilement. Mais Dieu nous a purifiés en sacrifiant son Fils : “le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché”. Cela ne dépend pas de nos péchés, petits ou grands, mais de la qualité du lavage, c’est-à-dire de la valeur du sang de Christ. Ainsi nous lisons : “Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige” (Ésaïe 1. 18). C’est cela, un bon lavage. Nous n’avons, dès lors, plus besoin de nous inquiéter de la gravité de notre souillure. Elle n’a aucune importance car seule compte la puissance de Dieu pour l’effacer. Nous pouvons nous réjouir car Dieu lui-même nous dit : “Vous êtes… nets” (Jean 15. 3). Nous lui sommes agréables parce qu’il nous a lavés.
Pour cela, évidemment, il faut d’abord s’apercevoir que l’on est taché, l’accepter et croire que Dieu a la puissance de nous purifier. Celui qui vit dans le noir ne peut pas dire s’il est propre ou sale. Mais celui qui croit marche dans la lumière, il connaît la sainteté de Dieu,
Le chrétien qui croit cela peut se tenir dans la présence de Dieu sans crainte et avec reconnaissance. Ce qui nous séparait de Dieu n’existe plus. Le voile déchiré du temple (Matthieu 27. 51) en est le signe. Purifiés, nous pouvons entrer dans la présence divine dont, symboliquement, le voile barrait autrefois l’accès, et avoir communion avec Dieu et avec son Fils Jésus Christ. Lorsque nous nous tenons, sans tache, dans sa sainte présence, nous pouvons être tranquilles et regarder en arrière sans remords, pour admirer la grâce de Dieu. Cela engage alors nos âmes, nos cœurs et nos consciences, à vivre maintenant dans l’intégrité devant lui.