Le Seigneur est proche
Quatre personnes dans le Nouveau Testament se sont exclamées, à un moment critique de leur vie, “mon Seigneur” : Élisabeth, la femme de Zacharie, Marie de Magdala, le disciple Thomas et l’apôtre Paul. Nous pouvons retirer de chacun de ces exemples une leçon pour nos cœurs.
Considérons aujourd’hui Élisabeth, la mère de Jean le Baptiseur. Elle et son mari, Zacharie le sacrificateur, étaient sans enfant, et compte tenu de leur âge, ils avaient perdu tout espoir d’en avoir un – une descendance était pourtant, pour tout Israélite, tellement désirée. Mais Dieu est intervenu miraculeusement pour leur donner un fils, et plus encore, un enfant qui serait “grand devant le Seigneur”, un prophète et le précurseur du Messie (Luc 1. 15, 17). Quel événement extraordinaire pour ce couple croyant, dont il nous est dit : “Ils étaient tous deux justes devant Dieu, marchant dans tous les commandements et dans toutes les ordonnances du Seigneur, sans reproche” (v. 6) !
C’est alors qu’a eu lieu un fait remarquable, lors de la visite d’une jeune cousine, Marie de Nazareth, dans la maison d’Élisabeth. Quand Marie est entrée et l’a saluée, “le bébé a tressailli” dans le ventre d’Élisabeth (v. 41) ! Remplie du Saint Esprit, elle s’est exclamée : “Et d’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne vers moi ?” (verset du jour). Ces paroles étonnantes ont réjoui les cœurs des croyants de tout temps. Élisabeth n’a pas été simplement submergée par l’émotion, mais il lui a été donné une révélation de Dieu concernant Celui qui, bien qu’il ne soit pas encore né, était entré dans sa maison. Il s’agissait de son Seigneur, le Dieu de ses pères, qui venait pour racheter son peuple.
Quelle confession et quelle profondeur dans ces mots : “mon Seigneur” !