“Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin” (Proverbes 14. 12). La vie d’Amon en est la triste illustration. Il a continué dans la voie de l’idolâtrie de son père Manassé. Pourtant ce dernier s’était finalement beaucoup humilié devant Dieu et avait reconnu que l’Éternel est Dieu. Par ses actions, Manassé avait clairement prouvé que sa repentance était authentique, et son fils Amon avait probablement vu tout cela, ou en tout cas les résultats. Amon n’était certainement pas d’accord avec son père pour jeter hors de la ville tout ce qui était lié à l’idolâtrie. Il suivait pleinement la voie que son père avait suivie avant sa conversion : il servait les idoles, se prosternait devant elles et leur offrait des sacrifices. À ses yeux, c’était la voie à suivre, une “voie qui semble droite”. Mais l’était-elle vraiment ?

Ce n’est pas parce qu’une chose semble juste qu’elle l’est véritablement. C’est ce que Dieu a dit qui détermine réellement ce qui est bon et ce qui ne l’est pas. C’est vrai pour la question du péché, de la justice de Dieu et du jugement à venir. C’est également vrai en ce qui concerne la marche des enfants de Dieu et leur vie en société. “Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice” (2 Timothée 3. 16). C’est donc vers elle, la Parole de Dieu, que nous devons nous tourner pour savoir ce qui est juste. Amon a fait tout le contraire. Il n’est pas allé vers Dieu, vers sa Parole ou vers un prophète. Amon “abandonna l’Éternel, le Dieu de ses pères, ne marcha pas dans la voie de l’Éternel” (2 Rois 21. 22), et la mort en a été la fin. Littéralement ! Après un misérable règne de deux ans, il a été assassiné chez lui par ses serviteurs.

Il existe une quantité de voies dans ce monde, avec de bons et de mauvais exemples à suivre. Mais il n’y a qu’un seul et unique moyen de connaître le bon chemin, c’est d’aller vers Celui qui est le seul chemin (Jean 14. 6), et en écoutant sa Parole, qui est la vérité (17. 17). Que ce soit notre désir aujourd’hui même !