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Le Seigneur est proche

Si tu gardes le silence en ce temps-ci, le soulagement et la délivrance surgiront pour les Juifs d’autre part.
Esther 4. 14
Dieu tient ses promesses

On a souvent remarqué que le livre d’Esther ne mentionne pas une seule fois le nom de Dieu. Nous n’entendons aucun prophète, et aucune prière n’y est consignée. Les seuls écrits consultés sont les chroniques et les lois de l’empire perse, et non les Écritures.

Pourtant, Dieu est présent tout au long de ce récit. Un exemple se trouve dans le verset cité aujourd’hui. Mardochée rapportait à Esther le décret selon lequel tous les Juifs des provinces perses, qui comprenaient le pays de Juda, périraient à la fin de l’année. Mardochée encourage Esther à plaider auprès du roi pour la vie de leur peuple. Ce verset 14 fait partie de la réponse de Mardochée à Esther lorsqu’elle lui rappelle qu’il est interdit d’entrer dans le palais royal sans y être invité (v. 11).

Malgré sa détresse, Mardochée exprime ici son espoir : “Le soulagement et la délivrance surgiront pour les Juifs d’autre part”. Sur quelle base Mardochée pouvait-il faire une telle déclaration ? Sa certitude ne reposait pas sur la possibilité d’annuler le décret, car les lois des Mèdes et des Perses ne pouvaient être modifiées (1. 19 ; Daniel 6. 8). Il ne comptait pas non plus sur la miséricorde d’Haman, qui avait inspiré la loi, car cet homme méchant ne se complaisait que dans le mal. Non, l’espoir de Mardochée reposait sur le Dieu qui avait fait des promesses à son peuple. Si la terre d’Israël devait être habitée, si le Messie devait apparaître, si le trône de David devait être à nouveau occupé, si la connaissance de la gloire du Seigneur devait un jour remplir la terre “comme les eaux couvrent le fond de la mer” (Ésaïe 11. 9), alors Dieu devait délivrer son peuple, même si Mardochée et Esther ne vivaient pas assez longtemps pour le voir.

Aujourd’hui encore, nous faisons confiance au Dieu qui tient ses promesses. En effet, Jésus Christ lui-même est venu, et nous avons déjà vu quelque chose de sa gloire (Jean 1. 14 ; Luc 9. 28-32). “Pour toutes les promesses de Dieu, en lui est le oui et en lui l’amen” (2 Corinthiens 1. 20).

S. Campbell

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