Le Seigneur est proche
Lorsqu’un résidu aura émergé de l’Israël à venir, pendant la période d’épreuve future d’au moins sept ans qui viendra sur la terre entière (voir Apocalypse 3. 10), c’est ainsi que ces croyants fidèles et inébranlables loueront leur Seigneur et leur Dieu. Le prophète attribue à Dieu trois caractéristiques qui, dans les systèmes politiques actuels, sont associées aux trois pouvoirs de l’État : judiciaire, législatif et exécutif.
Le juge est appelé à juger des faits. Le code sur lequel s’appuie son jugement, c’est la législation en vigueur. S’il y a condamnation, cela dépendra du résultat de son enquête. L’apôtre Paul a exercé tout son ministère dans cette perspective : “Car je n’ai rien sur la conscience ; mais, pour autant, je ne suis pas justifié : celui qui me juge, c’est le Seigneur” (1 Corinthiens 4. 4). Ne l’oublions jamais !
Le législateur fixe les normes qui régissent la vie de l’État. Certes, toute législation humaine présente des lacunes et des faiblesses. Néanmoins, nous devons nous soumettre aux autorités – pour autant qu’elles n’agissent pas à l’encontre de la suprématie de Dieu – parce qu’elles sont “établies par Dieu” (Romains 13. 1). Mais combien nous attendons la législation parfaite du temps où Christ régnera !
Qu’Israël dise un jour “l’Éternel est notre Roi” ne reflète pas exactement notre relation chrétienne avec le Seigneur (puisque nous sommes l’Épouse de Christ). Mais selon la pensée de Dieu, le roi est responsable dans son État de l’application de la volonté de Dieu. En Israël, le roi devait soumettre ses décisions à la Loi. De cette manière, il gouvernait avec justice et assurait la paix dans son pays.
Israël et le monde entier feront aussi l’expérience de cette bienveillante autorité et de cette paix lorsqu’ils seront soumis à Christ comme roi durant son règne futur. Nous en faisons aussi l’expérience actuellement en nous soumettant à Celui que nous connaissons, non comme notre roi, mais comme notre Seigneur dont nous sommes les disciples.