Hier, nous avons considéré la signification littérale de la déclaration du Seigneur à la Samaritaine au sujet de l’adoration “en esprit et en vérité”. Par ailleurs, comme souvent, la portée des paroles du Seigneur dépasse largement le cadre du contexte dans lequel elles ont été prononcées. Si nous cherchons à les appliquer au culte actuel, spécialement à celui que nous rendons collectivement en assemblée, nous pouvons rapprocher cette expression de deux passages des épîtres (versets du jour) :

1. Nous rendons culte “par l’Esprit de Dieu”. Cela n’était pas possible avant que le Saint Esprit ne descende sur la terre, le jour où la Pentecôte a été “accomplie” (Actes 2. 1). À présent, le Saint Esprit habite dans chaque croyant individuellement, et aussi collectivement dans l’Assemblée. Nous avons donc le privilège, ainsi que la responsabilité, d’adorer non seulement “en esprit”, mais aussi “par l’Esprit de Dieu”. Comment ? En le laissant nous conduire et nous diriger, et en n’ayant pas “confiance en la chair”. Soyons donc gardés de toute action charnelle dans ce service si précieux pour le Père et pour le Seigneur.

2. “Approchons-nous avec un cœur vrai, en pleine assurance de foi”. Combien il est important, en effet, que le culte que nous rendons “en vérité”, soit aussi rendu avec un cœur vrai, sans aucune hypocrisie. Soyons gardés de toute routine et des formules que nous pourrions prononcer par habitude, sans que cela corresponde à l’état de notre cœur. N’oublions pas, spécialement dans ces moments de culte, que Dieu désire “la vérité dans l’homme intérieur” (Psaume 51. 8) et que “tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous avons affaire” (Hébreux 4. 13). Rappelons-nous que c’est de l’abondance de notre cœur que notre bouche doit parler (Luc 6. 45). Nos sacrifices de louanges sont bien actuellement “le fruit des lèvres qui confessent son nom” (Hébreux 13. 15). Que cette louange ne soit pas seulement sur nos lèvres, mais qu’elle résulte d’un “cœur qui bouillonne” pour notre Bien-aimé (Psaume 45. 2) !