Le Seigneur est proche
Tout au long de l’Ancien Testament, de nombreux sacrifices d’animaux illustrent le sacrifice de notre Seigneur Jésus Christ. L’agneau, le bœuf, le bélier, le bouc et la tourterelle étaient tous immolés sur l’autel. Mais dans ce psaume, Christ est comparé à “la biche de l’aurore”. Une biche est une bête belle et gracieuse. La biche de l’aurore évoque la résurrection.
Dans ce psaume, il y a au moins cinq ennemis de notre Seigneur :
– Les taureaux de Basan sont “puissants” (v. 13). Dans Amos 4. 1, les chefs sont comparés aux “vaches de Basan”. Les taureaux sont des animaux purs, qui convenaient à un sacrifice. Ils constituaient l’offrande la plus élevée que l’on pouvait apporter. Dans ce psaume, ces taureaux n’évoquaient pas simplement le propre peuple du Seigneur, les Juifs, mais plus particulièrement ses dirigeants. À la croix, le peuple ne faisait que regarder, tandis que les chefs se moquaient du Seigneur Jésus qui était crucifié (Luc 23. 35).
– Les buffles (v. 22), avec leurs cornes effilées comme un rasoir, peuvent suggérer la brutalité à laquelle notre Sauveur a dû faire face. Comme il est beau de lire dans ce verset : “Tu m’as répondu d’entre les cornes des buffles”, ce qui nous rappelle que notre Seigneur a été exaucé par Celui qui “pouvait le sauver [hors de] la mort” (voir Hébreux 5. 7).
– Des chiens l’ont environné, une “troupe de méchants” l’a entouré (v. 17). Les chiens sont des animaux impurs, symbolisant souvent les païens (voir Matthieu 15. 26). Ici, ils peuvent représenter les soldats romains.
– Le chien, au singulier, pourrait désigner Pilate : “Délivre mon âme de l’épée, mon unique de la patte du chien” (v. 21).
– Le lion déchirant et rugissant (v. 14) fait sans doute référence à Satan, qui est décrit comme un “lion rugissant” (1 Pierre 5. 8).