Le Seigneur est proche
Le chrétien n’est pas seulement pardonné, il est aussi délivré. Christ est mort pour lui, et il est mort en Christ. Il est donc libre, comme quelqu’un qui est ressuscité d’entre les morts et qui vit pour Dieu, par Jésus Christ notre Seigneur. Il est “une nouvelle création” (2 Corinthiens 5. 17). “Il est passé de la mort à la vie” (Jean 5. 24). La mort et le jugement sont derrière lui, et devant lui il n’y a que la gloire. Il bénéficie d’un titre sans tache et d’une perspective sans nuage.
Or, si tout cela est vrai pour chaque enfant de Dieu – et l’Écriture l’affirme –, que voudrions-nous de plus ? Rien, en ce qui concerne le titre, rien en ce qui concerne la position, rien en ce qui concerne l’espérance. Tout cela nous est déjà donné par Dieu d’une façon parfaite. En revanche, l’état de notre âme et de notre marche n’est pas parfait. Nous sommes toujours dans notre corps de faiblesse, exposés à de multiples tentations, susceptibles de trébucher, de tomber et de nous égarer.
Nous avons la vie éternelle et par le Saint Esprit envoyé sur la terre, nous sommes liés à un Christ vivant, la Tête du corps qui est dans le ciel. Nous sommes en sécurité pour l’éternité et personne ne pourra jamais toucher notre vie, puisqu’elle est “cachée avec le Christ en Dieu” (Colossiens 3. 3). Mais si rien ne peut toucher notre vie ou perturber notre position devant lui,
Jésus vit à la droite de Dieu pour nous. Son intervention active en notre faveur ne cesse pas un seul instant. Grâce à l’expiation qu’il a accomplie, nous avons “donc un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux”. C’est là qu’il poursuit toujours son intercession pour nous devant notre Dieu (Romains 8. 34), plaidoirie parfaite pour que nous soyons gardés dans sa communion.