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Le Seigneur est proche

À quiconque il a été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé ; et à qui il a été beaucoup confié, il sera réclamé davantage.
Luc 12. 48
Que rendrai-je à l’Éternel pour tous les biens qu’il m’a faits ?
Psaume 116. 12
Réponse du cœur

Il y a plus de 50 ans, on chantait un tube en vogue, intitulé : Le galérien. Les premières paroles disaient : Je m’souviens ma mère m’aimait, et je suis aux galères…

L’accent y est mis sur le contraste entre l’amour d’une mère et le triste destin d’un hors-la-loi condamné à ramer sur les bateaux du roi appelés galères. On comprend facilement qu’un enfant abandonné, n’ayant jamais eu personne pour l’aimer, puisse s’égarer. En revanche, on comprend moins qu’un enfant aimé et choyé se détourne et devienne un malfaiteur.

Voilà une pensée que Dieu expose largement dans la Bible. Combien de fois en effet, l’Éternel ne s’adresse-t-il pas à Israël en lui rappelant, d’une part tous les soins dont il l’a entouré et d’autre part, la manière dont ce peuple s’est détourné de lui jusqu’à devenir idolâtre ?

Aujourd’hui, ce principe demeure pour tout homme et plus particulièrement pour les chrétiens qui connaissent l’amour de Dieu pour eux. Chaque croyant sait ce qu’il a coûté à Christ lorsque celui-ci s’est livré à la croix pour payer le prix de son salut.

Au sujet du roi Ezéchias, Dieu rapporte ceci : Il “ne répondit pas au bienfait qu’il avait reçu” (2 Chroniques 32. 25). Ce verset est là pour nous interpeller. Ma vie chrétienne répond-elle à l’immense amour de Dieu pour moi ?

Un croyant disait : Ce qui déshonore le plus le Seigneur sur la terre, ce n’est pas le mal dans lequel les incroyants s’enlisent, mais bien les infidélités de ceux qu’il a payés si cher. Que notre vie chrétienne reflète son amour et que nous réalisions davantage ce verset : “L’amour du Christ nous étreint… il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité” (2 Corinthiens 5. 14-15).

B. Durst

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