Le Seigneur est proche
Nous lisons que Manassé a “provoqué à colère” l’Éternel. Nous aussi, nous pouvons parfois le provoquer : “Provoquons-nous le Seigneur à la jalousie ? Sommes-nous plus forts que lui ?” (1 Corinthiens 10. 22). En tant qu’enfants de Dieu, si nous nous comportons comme ceux qui sont sans espérance et sans Dieu, la discipline de notre Dieu et Père nous touchera nous aussi. Sa discipline a un but bien précis : c’est “afin que nous participions à sa sainteté” (Hébreux 12. 10). Et si nous sommes “exercés par elle”, elle portera du fruit (v. 11).
Dans la vie de Manassé, nous voyons comment la discipline divine frappant un homme produit de bons fruits. L’Éternel a d’abord pris le temps de parler au roi et au peuple, mais malheureusement, “ils n’y firent pas attention” (2 Chroniques 33. 10). Il a donc parlé une seconde fois, plus sévèrement : il s’est servi des chefs de l’armée du roi d’Assyrie pour faire capturer Manassé et le déporter à Babylone avec des chaînes de bronze (v. 11). Là, dans sa détresse, “il implora l’Éternel, son Dieu, s’humilia beaucoup devant le Dieu de ses pères” (v. 12). Et, remarquons-le bien, Dieu “se laissa fléchir par lui, écouta sa supplication et le ramena à Jérusalem” (v. 13). Cela nous montre deux choses :
– Premièrement, Manassé a gravement péché. Il a provoqué l’Éternel, et le jugement qui s’abattra plus tard sur le royaume est en partie attribué à ses mauvaises actions (voir 2 Rois 24. 3).
– Deuxièmement, lorsque Dieu dit qu’il est “miséricordieux et faisant grâce, lent à la colère, et grand en bonté et en vérité” (Exode 34. 6), c’est aussi absolument vrai.
Si, étant soumis comme Manassé à la discipline de Dieu, nous comprenons nos fautes et “confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité” (1 Jean 1. 9).