Le Seigneur est proche
Lequel d’entre nous aurait prononcé ces mots à douze ans ? Jésus parlait à ses parents comme s’ils devaient savoir de quoi il s’occupait, étant donné ce qu’ils voyaient de sa conduite tout entière.
Paul, un homme “ayant les mêmes penchants” que nous (Actes 14. 15), a pu suivre le Seigneur dans le même chemin, en contemplant la beauté de Christ. Il a considéré tout le reste “comme des ordures”, à cause de “l’excellence de la connaissance du Christ Jésus” son Seigneur (Philippiens 3. 8). Sa position étant semblable à celle de Christ lui-même, il pouvait presque dire, lui aussi, “être aux affaires de son Père”. Comme un enfant qui aimerait ressembler à son père, il voulait être avec Christ dans “la communion de ses souffrances” (v. 10). Pour lui, le monde entier était un lieu imprégné du meurtre de Christ, et il s’en détournait complètement.
Crucifié avec lui et ressuscité avec lui, je voudrais marcher comme il l’a fait dans ce monde, pour que la vie qu’il a eue lorsqu’il est ressuscité se manifeste dans ma vie. Si vous et moi nous pouvions dire : Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père – nous nous retrouverions vite dans la “communion de ses souffrances”. Si je suis un fils, le Père a encore ici-bas des “affaires” dont il faut s’occuper. Par son Esprit, nous pouvons découvrir quelle part de toutes ces affaires il nous confie ; et c’est ce que nous devons faire, en tournant résolument le dos au moi et au monde.