Le Seigneur est proche
Paul a souffert comme aucun autre croyant mentionné dans le Nouveau Testament. “Sous les coups excessivement, dans les prisons bien plus souvent, en danger de mort souvent (cinq fois j’ai reçu des Juifs 40 coups moins un, trois fois j’ai été fouetté, une fois j’ai été lapidé…)” (2 Corinthiens 11. 23-25). Dans une prison romaine, il écrit à Timothée pour le mettre en garde contre “Alexandre, l’ouvrier en cuivre”, qui avait montré beaucoup de méchanceté envers lui (2 Timothée 4. 14).
Paul était trop occupé par Christ, et par son propre ministère, pour gaspiller son énergie avec ceux qui lui faisaient du mal. Il se contentait de laisser les choses entre les mains du Seigneur. En ce qui concerne ses frères juifs dans la chair, dont il avait le plus souffert, il écrivait : “Frères, le souhait de mon cœur et la supplication que j’adresse à Dieu pour eux, c’est qu’ils soient sauvés” (Romains 10. 1).
À ceux qui ont été blessés par d’autres, il écrit : “Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas… Ne rendez à personne mal pour mal… s’il est possible, autant que cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes ; ne vous vengez pas vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : “À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le Seigneur”. Mais, si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, tu entasseras des charbons de feu sur sa tête. Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien” (Romains 12. 14, 17-21).
Lorsque nous répondons en rendant la bonté pour la méchanceté, et le bien pour le mal, cela revient à “entasser des charbons de feu” sur la tête de cette personne. Il en résultera soit un endurcissement supplémentaire du cœur, soit un profond sentiment de tristesse pour les fautes commises. Le plus souvent, c’est ce dernier résultat qui l’emporte.