Le Seigneur est proche
Le sacrifice de prospérités était également exposé au feu. Pourquoi ? Le feu représente la sainteté et la justice de Dieu, et l’épreuve du feu produit une odeur agréable qui monte vers Dieu, comme c’était le cas pour l’holocauste (ch. 1) et l’offrande de gâteau (ch. 2).
C’étaient les sacrificateurs, et non ceux qui offraient le sacrifice, qui présentaient à Dieu le sacrifice de prospérités sur l’autel. Ce sacrifice (appelé aussi offrande de paix) signifie que tout est en ordre devant Dieu et en harmonie avec lui. En eux-mêmes, les sacrifices d’animaux ne pouvaient en aucun cas atteindre un tel résultat ; mais ils préfiguraient la personne et l’œuvre de Christ qui seul pouvait réjouir le cœur de Dieu.
Le sacrifice de prospérités – la graisse, les reins, le foie – était placé sur l’holocauste, preuve que ce sacrifice était accepté : les sacrificateurs le “feront fumer… une odeur agréable à l’Éternel”.
Il était placé sur le bois, au-dessus du feu qui ne devait jamais s’éteindre. Jamais ne cessera le souvenir du sacrifice de Christ et de ses souffrances indicibles. La justice, la sainteté et l’amour de Dieu y sont pleinement révélés et pleinement satisfaits.
Le chapitre 3 du Lévitique décrit ce qui est réservé à Dieu dans ce sacrifice : sa nourriture – son “pain” (voir Nombres 28. 2). Tandis que dans la loi du sacrifice de prospérités (ch. 7), on voit les divers aspects de la communion résultant de cette offrande. “Quiconque est pur mangera la chair” (v. 19), symbole de la communion réalisée dans ce sacrifice par l’adorateur, ses invités et les sacrificateurs. Paul cite cet exemple qui illustre la communion que nous réalisons aujourd’hui en prenant la Cène à la table du Seigneur : “Considérez l’Israël selon la chair : ceux qui mangent les sacrifices n’ont-ils pas communion avec l’autel ?” (1 Corinthiens 10. 18).