Le Seigneur est proche
Ézéchias avait été miraculeusement guéri et Juda miraculeusement délivré du roi d’Assyrie. Dieu permet ensuite qu’Ézéchias soit mis à l’épreuve par la visite d’ambassadeurs venus de Babylone, afin de lui montrer “tout ce qui était dans son cœur” (32. 31). La nouvelle de sa guérison miraculeuse et de la grande délivrance du peuple de la main de ses ennemis s’était répandue à l’étranger. Ézéchias allait-il rendre humblement gloire à Dieu pour tout cela, ou s’élever aux yeux des hommes ?
Malheureusement, nous lisons qu’il a montré toute sa maison aux visiteurs babyloniens : “il n’y eut rien qu’Ézéchias ne leur ait montré dans sa maison et dans tous ses domaines” (2 Rois 20. 13). Dieu l’avait beaucoup béni, mais il “ne répondit pas au bienfait qu’il avait reçu ; car son cœur s’éleva”.
Lorsque nous parlons des bonnes choses que Dieu permet dans nos vies, est-ce vraiment pour rendre gloire à Dieu ou pour attirer l’attention sur nous-mêmes ? “Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable ; qui le connaît ?” (Jérémie 17. 9). Prenons garde de ne pas nous élever, par les choses mêmes que dans sa grâce Dieu nous a données.
Notre Seigneur Jésus est un modèle pour nous : “Je ne reçois pas de gloire des hommes” (Jean 5. 41), “Je ne cherche pas ma gloire” (8. 50), ou encore : “J’honore mon Père” (v. 49). À la fin de sa marche sur la terre, il a pu lui dire : “Je t’ai glorifié sur la terre” (Jean 17. 4).
Si donc nous parlons de tout ce que Dieu fait avec nous (voir Actes 14. 27), et de sa manière d’agir avec nous, cherchons à rendre gloire à notre Seigneur Jésus seul, et à ne pas attirer l’attention sur nous-mêmes, comme l’écrit Paul : “Je n’oserai rien mentionner que Christ n’ait accompli par mon moyen” (Romains 15. 18).