Le Seigneur est proche
Dieu avait béni Job et sa femme en leur donnant beaucoup de richesses et de grands troupeaux ; mais il leur avait aussi donné une famille nombreuse : dix enfants, sept fils et trois filles (Job 1. 2). Job semblait quelque peu inquiet au sujet de l’état spirituel de ses enfants – ne profitaient-ils pas un peu trop d’une vie de fête (1. 4, 18) ? Aussi leur père se levait-il tôt le matin et il offrait des sacrifices pour eux, au cas où ils auraient péché (1. 5).
Mais une terrible tragédie frappe Job et sa famille. Provoqué par Satan, un désastre total survient dans sa maison : tous les biens de Job sont détruits, et surtout, tous ses enfants meurent (1. 18-19).
À la fin de ses épreuves, Dieu redonne à Job le bétail qu’il avait perdu et même il en double le nombre, car il avait “14 000 brebis, et 6 000 chameaux, et 1 000 paires de bœufs, et 1 000 ânesses” (42. 12 ; voir 1. 3).
Il redonne aussi des enfants à Job, mais en même nombre : dix, pas un de plus ! S’il avait doublé le bétail, pourquoi ne pas doubler le nombre d’enfants aussi ? Bien sûr, un enfant perdu est irremplaçable, mais il y a dans ce passage un encouragement tout particulier.
Parents chrétiens, si vous vous faites du souci pour le salut de vos enfants, ce qui suit est écrit pour vous. Les enfants décédés de Job n’avaient pas disparu, car pour Dieu “tous vivent”, et d’autant plus les croyants qui sont morts (voir Luc 20. 38). Les enfants de Job devaient donc être des croyants qui l’attendaient au ciel. En lui donnant dix autres enfants, Dieu en avait donc doublé le nombre, après tout ! C’était pour Dieu une façon de dire à Job et à sa femme : Ne vous inquiétez pas, ceux qui sont morts vous les reverrez.
Oui, “l’Éternel bénit la fin de Job plus que son commencement” ! Parents, continuons à prier pour nos enfants ! En ce qui concerne Job, “vous avez vu la fin accordée par le Seigneur – que le Seigneur est plein de compassion et miséricordieux” (Jacques 5. 11).